[Pkg-fonts-devel] LUTTE CONTRE LE SIDA ET AIDES AUX HOMOSEXUELS, DES MALADES COMME LES AUTRES‏‏‏

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Bonjour, 
nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour cette intrusion qui peut
paraître surprenante à première vue d'autant qu'il n'existe aucune
relation entre nous. Je voudrais avec votre accord vous présenter notre
situation, Association des  Homosexuels de Côte d’ivoire recherche une
grande aide pour pouvoir s’occupée des Homosexuel en difficultés. La
stigmatisation des homosexuels reste si forte en Afrique qu’ils ne sont
pas pris en compte dans les programmes de prévention contre le SIDA. Nous
n’osons pas nous faire soigner, même si la plupart de nous sont aussi
mariés. Cependant, nous voulons crées un centre de traitement pour
s’occupent désormais nous, En Afrique, l’homosexualité reste cachée.
Ceux qui la pratiquent sont souvent vilipendés et très mal vus par la
société. Vingt-neuf pays africains continuent d’ailleurs d’interdire
l’homosexualité. C’est le cas au Sénégal où le Code pénal punit
d’un à cinq ans d’emprisonnement ceux qui se livrent à ces pratiques
sexuelles jugées contraires aux bonnes moeurs. Ce tabou toujours très
vivace a de lourdes répercussions sur ceux qui sont touchés par le SIDA.
Ainsi, nous n’osons pas aller se faire soigner dans les structures
sanitaires. Nous sommes mal reçus ou éconduits, confie l’un d’entre
nous préfère rester anonyme. Certains professionnels de la santé
refusent de nous toucher, ont dénoncé d’autres. Au cours d’une
renions tenu en août dernier à Grand Bassam (environ 30 Km d'Abidjan).
Craignant aussi d’être dénoncés par des soignants peut respectueux et
peu discrets  ce qui signifierait pour eux la mise au ban de la société,
nous sommes souvent réduits à nous traiter nous-mêmes comme le
pouvons.Or, ce groupe mal accepté, voire rejeté par les centres de soins
et non pris en compte par les organismes de prévention. En outre, pour
aidés les homosexuels et les inciter à aller se faire soigner dans les
structures sanitaires  L’association veut crée ces structures sanitaires
et un réseau locale qui interviendra dans cinq localités du pays. Pour
agir, elle prendra de grandes précautions afin de protéger les
participants.  C’est toute une discrétion qui entoure nos causeries et
projections de films sur les IST et le VIH/SIDA,  Pour les faire venir à
ces réunions, un travail important est aussi à faire en amont, car
beaucoup d’entre nous craignent d’y participer. Pour pérenniser leur
action, l’association formera des homosexuels formateurs et distributeur
des préservatifs. Ces séances de sensibilisation se transformeront
souvent en forums. Les homosexuels sont cités parmi les groupes à risques
dans les programmes de lutte contre le SIDA en Côte d’Ivoire, mais peu
d’actions concrètes ont été entreprises. Cependant, ils pourront être
reçus dans le centre de santé qui les sera destiné qui coordonnera la
lutte ANTISIDA. Un pas en avant contre les discriminations qui sapent trop
souvent les efforts de prévention.
Pour diminuer le nombre de contamination, il est nécessaire de donner les
moyens aux personnes les plus exposées au virus de se protéger et de se
soigner et vivre dans la dignité.